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Morceaux de ciel

Construction d'un téléscope de 600 mm

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Introduction
Conception & optiques
Caisse Primaire
Cage secondaire
Rocker & base
Assemblage & finitions
A l'usage

A l'usage

La première lumière ayant eu lieu avec un assemblage provisoire, il n'était pas question de jauger ce qu'on observait, tout au plus évaluer la mise au point. La première "vraie" sortie a été l'occasion de voir plusieurs aspects : collimation du primaire et du secondaire, tenue de la collimation lors des mouvements en altitude et azimut, facilité d'usage sur le terrain, etc...

Sur tous ces aspects, le téléscope tient bien ses promesses. La collimation est assez douce et peut se faire sur une étoile grâce aux tiges qui sont à portée de main lorsqu'on vise à l'oculaire. Le maniement est tres souple, sans point dur. Il me manque les freins pour pleinement en profiter, mais l'expérience est déjà assez sympathique même sans. Le montage est un vrai plaisir. Autant les premiers essais m'avaient quelque peu inquieté, car les tubes ne tenaient pas bien en place, autant en version définitive, la pose de la cage secondaire se fait sans aucun souci. Le cable m'a semblé bien tenir la distance lorsque l'on passe du zénith à l'horizon, et j'ai pu confirmer au comparateur une dérive de 0,3mm environ, ce qui a mon humble avis est très acceptable. La solidité de la structure carbone est également étonnante, et on manipule vraiment le tube optique comme un élément monolithique avec beaucoup de facilité. Enfin, le miroir secondaire ne m'a pas posé de problème de buée, alors que j'étais dans des conditions assez humides. Il faudra voir à la longue, mais la plaque de polystyrène sous le secondaire semble faire son office.

La première véritable séance d'observation est relatée ici. Elle m'a permis de me faire une idée du potentiel, mais aussi de la délicatesse de ce tube optique. F/D 3,3 c'est sensible. Très sensible... il faut vraiment une bonne collimation, une température stable, et un ciel qui suit, pour avoir tout le potentiel de la bête. Sur le ciel profond le flux est bien présent, aucun doute. Reste à peaufiner les réglages et aussi la tenue latérale du miroir qui laisse à désirer, et je devrais atteindre des performances nominales sur ce 600 mm.

  • En attente de démarrer les observations
  • Le téléscope en action. Escabeau indispensable
  • Pointage haut, avec tiges de collimation en place
  • Téléscope vu par l'avant
  • Téléscope vu par l'arrière
  • Ethos 21 et Paracorr II : pas de flexion observées
  • Miroir secondaire. Pas de buée jusque là
  • Le miroir secondaire et le porte-oculaire.
  • Le miroir de 600 mm en action.
  • Test de la détente du cable latéral au comparateur

Transport

Le cahier des charges initial était que le téléscope devait rentrer dans le coffre d'une voiture moyenne de type "break", comme la Peugeot 308. C'est chose faite, et le chargement est pour le moins rapide. Deux rampes ont été confectionnées pour permettre de monter la base roulante dans le coffre. Il suffit de rabattre les sièges vers l'avant, et il y a largement la place de loger la base roulante, l'anneau secondaire, et toutes les options (tubes, valise d'oculaires, escabeau, table, rampes, etc...).

Mais le vrai test est sur le terrain. Pour l'arrivée pas de soucis, il s'agit de descendre tout le matos et de s'installer tranquillement pendant que le miroir refroidit. Mais lors du dernier rangement, j'ai pu compter un temps total de 10 minutes entre la décision de plier, et le démarrage du moteur pour repartir... je suis assez content de l'efficacité obtenue.

  • La base prête pour le transport
  • Chargement dans la 308
  • Chargement terminé !
  • Tous les composants sont à bord
  • Chaque élément trouve sa place

Voila, tout est opérationnel. Il reste encore quelques finitions, mais dans l'ensemble tout s'est passé comme prévu... place au plaisir d'observer !!

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